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Couches lavables – le bilan

L’utilisation de couches lavables est un point important dans notre recherche d’un mode de vie respectueux de l’environnement. J’en dresse ici un bilan. Pour aider les parents qui aimeraient se lancer, j’ai rassemblé dans le tableau en fin d’article les informations qui nous ont permis de faire notre choix parmi les modèles existants.

Comme beaucoup, j’ai été très dubitative lorsque des amis s’y sont mis pour leur deuxième enfant. Mais l’idée a fini par cheminer et une fois enceinte je me sentais prête à tenter l’aventure avec notre petit loup. Le plus chouette a été que son papa était tout de suite partant, il n’y a même pas eu besoin de discuter.

Nous avons commencé quasiment dès le départ, vers 1 mois, et continuons encore aujourd’hui (18 mois). Nous avons fait une coupure du 8ème au 14ème mois du petit loup car nous n’arrivions plus à gérer les cacas transitionnels dus à la diversification alimentaire et nos emplois du temps. Après m’être re-motivée, j’ai dû pas mal forcer le gros chat pour revenir aux couches lavables, et il en est finalement ravi. Le volume des poubelles et notre porte-monnaie s’en portent beaucoup mieux !

Cela demande un peu d’organisation car les inserts (linge absorbant amovible placé dans le fond de la couche) doivent être stockés sales (on utilise cette poubelle), puis lavés tous les 2-3 jours à 40 ou 60°. A mesure que nous utilisons de plus en plus d’objets lavables (lingettes pour le change, lingettes démaquillantes, éponges, torchons…), ça devient cependant de plus en plus simple à gérer et la machine se remplit facilement (bien qu’on ait appris à nos dépens qu’il ne faut pas mélanger lingettes couvertes de liniment et inserts, sans quoi ces derniers perdent de leur pouvoir absorbant et doivent être « décrassés » avec un détergent plus puissant, comme des cristaux de soude).

Pour des raisons pratiques, nous n’utilisons pas uniquement des couches lavables. Lors d’une sortie ou d’un week-end, et les matins de départ à la crèche, nous préférons les couches jetables qui sont plus faciles à gérer hors de la maison. Par ailleurs, pour la nuit nous utilisons aussi des couches jetables, plus absorbantes que les lavables. Nous avons choisi celles de la marque Love and Green, qui sont biodégradables, sans pesticides, etc., parce que nous trouvons qu’elles absorbent mieux que les autres couches « naturelles » que nous avons pu essayer.

Il y a toutefois un saut à faire lorsqu’on passe au lavable : la barrière psychique de la rencontre avec le caca. Aujourd’hui, nous mettons un petit voile sur le dessus de la couche qui permet de recueillir la chose et de la jeter facilement dans les toilettes (c’est d’ailleurs une activité très ludique pour le petit loup, il aime regarder l’opération et ça le sensibilise au futur apprentissage de la propreté). Ainsi le caca est gardé à bonne distance et si l’insert ou la couche sont un peu souillés, on les met vite à la machine. Le temps précédant la diversification était plus contraignant : les selles très liquides du bébé allaité ne permettaient pas d’utiliser un voile, il fallait donc rincer l’insert à la main. Je m’y suis faite et ça ne me dérange plus maintenant, mais mon mari a toujours du mal…

Choisir notre modèle de couche lavable a été un grand casse-tête, parce qu’il en existe beaucoup (cet article permet cependant de s’y retrouver un peu). Après quelques essais, nous avons opté pour les modèles trois-en-un de la marque Hamac. De la plus petite taille à celle que porte notre petit loup à 18 mois, nous en sommes toujours aussi contents. Comme notre appartement est petit et que nous n’avons pas de sèche-linge, nous avions besoin de couches pouvant sécher rapidement. Ce modèle en trois pièces est idéal pour cela. Le meilleur atout des couches Hamac reste leur système breveté de nacelle où se place l’insert, qui permet à la couche de s’adapter à toutes les morphologies et donc d’éviter les fuites. Il a fallu acheter le tout dans trois tailles successives à mesure que notre petit grandissait. C’était donc assez cher à l’achat, mais nous apprécions d’avoir pu prêter à d’autres parents les petites tailles dont nous ne nous servions plus, et les couches seront en suffisamment bon état pour être réutilisées pour nos enfants à venir. D’après les estimations de budget « couches » effectuées par Hamac, nous avons déjà rentabilisé nos achats et n’aurons quasiment plus rien à dépenser sur ce poste pour les prochains enfants ! Prochain défi : convaincre la crèche de s’y mettre aussi…

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